Ensemble, coulons…

Ils parlent de taxes, de charges et d'impôts quand nous parlons cotisation, solidarité et partage.
Ils crient au blocage, à l'inconscience et à l'irresponsabilité quand nous contestons leurs dogmes libéraux.
Ils glorifient le mérite et le travail quand nous demandons simplement le maintien de nos droits et d'une justice plus égale pour toutes et tous.
Ils répondent guerre, ennemi, agression quand on alerte sur la précarisation croissante de leurs administrés.
Ils démotivent les plus engagés, ouvrent les portes du pouvoir aux moins démocrates, écœurent les plus optimistes et enragent les plus pacifistes.

Ni gauche, ni droite, mais une politique de fracture sociale

Combien de grenades lancées, de tirs tendus et de manifestants blessés depuis 2017 ?

Au-delà du "je"u pervers de ces gouvernants, comment oublier leurs "éléments de langages"

  • "Traverser la rue" pour trouver un emploi
  • Le "pognon de dingue" mis dans les minima sociaux
  • Le costard qu'il faudrait se payer en travaillant plus
  • Une nation de "66 millions de procureurs"
  • Des "Gaulois réfractaires au changement"
  • Le "kwassa-kwassa" qui "amène du Comorien"
  • Ceux "qui réussissent" face à ceux "qui ne sont rien"
  • Les "fainéants, cyniques, extrêmes" à qui il ne faudrait céder
  • Les ouvrières décrites comme "illettrées"
  • L'envie "d’emmerder" les non-vaccinés
  • La "chance d'être français" pour celles et ceux qui survivent à un cyclone
  • Le changement de sexe évoqué comme une formalité administrative en Mairie

L’obligeance trahie

Du vote républicain au populisme quotidien

Depuis plus de sept ans, nous assistons au triste spectacle d'un dirigeant hors sol, qui nie toute responsabilité du chaos politique et démocratique que sa gouvernance a aggravé, préférant renvoyer la faute sur ses nombreux opposants, politiques, syndicaux, citoyens et associatifs.

« Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi non pour soutenir les idées que je porte mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite. Et je veux ici les remercier et leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir » disait E. Macron en 2022, au soir de son élection gagnée pour la seconde fois face et grâce au Front National.

La suite a prouvé que l'arrogance, la verticalité et la rigidité ont largement pris le pas sur la conscience et le sens de l'engagement dû aux électeurs.