Ils parlent de taxes, de charges et d'impôts quand nous parlons cotisation, solidarité et partage.
Ils crient au blocage, à l'inconscience et à l'irresponsabilité quand nous contestons leurs dogmes libéraux.
Ils glorifient le mérite et le travail quand nous demandons simplement le maintien de nos droits et d'une justice plus égale pour toutes et tous.
Ils répondent guerre, ennemi, agression quand on alerte sur la précarisation croissante de leurs administrés.
Ils démotivent les plus engagés, ouvrent les portes du pouvoir aux moins démocrates, écœurent les plus optimistes et enragent les plus pacifistes.

Ni gauche, ni droite, mais une politique de fracture sociale
- Plafonnement des indemnités prud'homales
- Baisse des APL
- Effacement de l’ISF
- Instauration de la Flat Tax
- Mythe de "la théorie du ruissellement"
- Rabotages successifs de l'assurance chômage
- Propos affligeants sur "l’hypocrisie totale" de l’indemnisation des seniors
- Passage en force de la réforme des retraites, rejetée par l'immense majorité des salariés
- 49.3 en cascade pour court-circuiter le Parlement
- Le RSA conditionné à 15 heures hebdomadaires d'activité sans salaire
- Loi immigration
- Uniforme scolaire
- "Réarmement démographique" (Travail Famille Patrie, quand tu nous tiens...)
- Conclave illusoire des retraites (catholicisme, quand tu nous tiens...)
- Bidouillages et détournements malsains de la Constitution
- Dissolution brutale de l'Assemblée nationale
- Nominations de ministres issus des blocs politiques les plus minoritaires
- 9 gouvernements et 7 premiers ministres depuis 2017
- Maintien obstiné d'une politique rejetée par une majorité de français
- Mépris des contestations, mobilisations, pétitions
- Dérives autoritaires dans le maintien de l'ordre et hausse des violences policières
- Soutien appuyé au premier président français écroué, qui annonçait le "nettoyage au Kärcher" de la "racaille"
Combien de grenades lancées, de tirs tendus et de manifestants blessés depuis 2017 ?
Au-delà du "je"u pervers de ces gouvernants, comment oublier leurs "éléments de langages"
- "Traverser la rue" pour trouver un emploi
- Le "pognon de dingue" mis dans les minima sociaux
- Le costard qu'il faudrait se payer en travaillant plus
- Une nation de "66 millions de procureurs"
- Des "Gaulois réfractaires au changement"
- Le "kwassa-kwassa" qui "amène du Comorien"
- Ceux "qui réussissent" face à ceux "qui ne sont rien"
- Les "fainéants, cyniques, extrêmes" à qui il ne faudrait céder
- Les ouvrières décrites comme "illettrées"
- L'envie "d’emmerder" les non-vaccinés
- La "chance d'être français" pour celles et ceux qui survivent à un cyclone
- Le changement de sexe évoqué comme une formalité administrative en Mairie
L’obligeance trahie
Du vote républicain au populisme quotidien
Depuis plus de sept ans, nous assistons au triste spectacle d'un dirigeant hors sol, qui nie toute responsabilité du chaos politique et démocratique que sa gouvernance a aggravé, préférant renvoyer la faute sur ses nombreux opposants, politiques, syndicaux, citoyens et associatifs.
« Je sais aussi que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi non pour soutenir les idées que je porte mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite. Et je veux ici les remercier et leur dire que j’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir » disait E. Macron en 2022, au soir de son élection gagnée pour la seconde fois face et grâce au Front National.
La suite a prouvé que l'arrogance, la verticalité et la rigidité ont largement pris le pas sur la conscience et le sens de l'engagement dû aux électeurs.

